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Entre 1016 et 1018, il arrive dans l’Italie méridionale avec ses frères Asclettin, Raoul, Osmund et Gilbert et avec eux il se met au service des princes lombards de Bénévent et de Salerne. Plus tard, il participe aux batailles entre Byzantins et Lombards, peut-être avec ses frères, à la suite de Mel de Bari et de son frère GilbertAmato da Montecassino, I, 20-30, p. 25-43. Chronica monasterii casinensis, II, 37, p. 237.. En 1022, il est au service de l’empereur allemand Henri II. En juin de la même année, il est chargé de défendre, avec d’autres mercenaires de sa lignée, les neveux de Mel, investis par le souverain du comté de Comino. Il combat probablement dans le groupe à la suite de son frère Gilbert qui, en 1030, devient seigneur d’AversaAmato da Montecassino, I, 31-32, p. 41-42.. Entre 1024 et 1030, sous la direction de Pandolf IV, beau-frère de Guaimar IV de Salerne, il participe avec son groupe aux campagnes de conquête de Capoue et de Naples. Il reste fidèle à Pandolf IV et se bat pour lui jusqu’en 1029. En 1030, au moment du retour du duc de Naples Serge IV et de la défaite de Pandolf, Rainald se range du côté napolitain et épouse la sœur de Serge IV, qui lui donne la cité d’AversaChronica monasterii casinensis, II, 56, p. 274-275 ; Amato da Montecassino, I, 42, p. 53.. En 1034, après la mort de sa jeune épouse, Rainolf change toujours d’alliance. Il se range du côté du duc de Capoue Pandolfo IV et épouse son neveu d’AmalfiAmato da Montecassino, I, 45, p. 55-56.. En mai 1038, mis au service de Guaimar IV de Salerne, il est investi du comté d’Aversa par l’empereur Conrad II. Rainolf est connu pour avoir envoyé des messagers dans son pays natal pour recruter des Normands en chantant la louange des Pouilles et en promettant la richesse Amato da Montecassino, II, 6, p. 63-64 ; Chronica monasterii casinensis, II, 63, p. 292 ; Guillaume de Pouille, I, p. 180-187.. En 1041, il est fait duc de Gaëte par Guaimar VAmato da Montecassino, II, 32, p. 97.. En septembre 1042 à Melfi, il est l’un des 12 comtes qui se partagent le sud de l’Italie ; Siponto, le Gargano et Monte Sant’Angelo lui sont attribuésAmato da Montecassino, II, 29-31, p. 97 ; Chronica monasterii casinensis, II, 66, p. 300..